Randonnée à la Pointe des Brasses
Photos : Jacques NICOLE
Point de départ : Le sommet de Pouilly à la sortie de Saint-Jeoire.
Emprunter la route empierrée sur cinquante mètres puis le sentier qui part sur la gauche.
Ce large chemin recouvert de feuilles au printemps s'élève à travers une forêt de hêtres. Il faut environ 1h30 d'effort soutenu pour atteindre l'Herbette d'en Bas, très belle prairie bien entretenue.
Continuer à monter tout droit pour atteindre l'Herbette d'en Haut. Quelques chalets bien rénovés témoignent d'une vie pastorale encore bien présente. Les résidents du week-end en profitent pour bricoler et l'odeur du feu de bois force à imaginer une bonne soupe qui mijote sur un vieux fourneau.
Le sentier part à gauche, traverse une petite forêt pour déboucher aux Chalets de La Joux.
L'ambiance change car la route carrossable est proche et les pylônes des remontées mécaniques nous rappellent que nous sommes en haut de la station de ski des Brasses.
La Pointe est plus loin vers la gauche et il faut suivre l'arête 20 minutes encore pour atteindre enfin notre objectif.
Cet observatoire offre une vue exceptionnelle au Sud sur le Parmelan, le Môle, la Chaîne du Bargy et le Mont Blanc puis au Nord sur le Chablais avec la station d'Hirmentaz et le Léman.
Dénivellation: 900 m
Alt. départ: 640 m
Alt. arrivée: 1503 m
Difficulté physique: 3/5
Difficulté technique: 1/5
Temps de montée: 3h
Temps de descente: 2h
Poursuivre jusqu'au sommet des prés jusqu'à un petit oratoire flanqué d'une croix. Une petite cavité abrite une Sainte-Vierge protectrice des gens, des troupeaux et des chalets.
La Pointe des Brasses est surmontée d'une grande croix de six mètres qui fut réalisée en 2013 par les élèves de l'École Catholique D'Apprentissage de L'Automobile (E.C.A.U.T) de Viuz en Sallaz. Elle est composée d'une superposition de cubes d'acier qui lui confèrent un look moderne en accord avec les installations environnantes.
Cette belle randonnée assez physique nous transporte au temps des remues quand le bétail montait à l'estive (pâturage d'été) dans les Alpes et ce par un chemin suffisamment praticable pour les animaux et les hommes.
Le changement de niveau se faisait avec l'avancée de la saison afin d'avoir toujours de la bonne herbe verte.
Si la prairie était assez généreuse on faisait les foins qui étaient descendus l'hiver vers la vallée à l'aide de grandes luges à foin.
L'arrivée au sommet de la Pointe au beau milieu des installations nous ramène à la vie contemporaine grouillante et sportive. Époque différente, ambiance différente, de quoi se demander si ce n'était pas mieux avant...