Les plus belles randonnées autour de la Vallée de l'Arve
Liste des randonnées en Vallée de l Arve

  

Randonnée au LAC BÉNIT depuis Marnaz

Dénivellation:             322 m

Alt. départ:                1130 m

Alt. arrivée:                1452 m


Difficulté physique:      1/5

Difficulté technique:     1/5

Temps de montée:       1h

Temps de descente:     45 mn

POINT DE DÉPART: Parking des Bottes, hameau de Marnaz. Première à droite en direction du Reposoir après la patte d'oie Reposoir, Mont-Saxonnex.


La montée se fait dans la forêt des Bottes. Ombrée, cette promenade est facile même par forte chaleur. Eviter de prendre le chemin indiqué mais plutôt celui qui part à gauche à la sortie du parking. Appelé "le chemin des gardes", cet itinéraire isolé longe le Bargy et traverse une clairière très fleurie, surtout en juillet (lys martagon).


L'arrivée au Lac Bénit émerveillera les plus blasés. Blotti au pied du grand pierrier qui mène au col de l'Encrenaz, ce plan d'eau magnifique est l'endroit idéal pour une journée en famille. On pourra aussi se désaltérer à la petite buvette.


Les légendes (site du Mon Saxonnex)


Ce lac de montagne blotti au fond d'une vallée entre la muraille abrupte du Bargy, les pâturages et les bois a aussi son histoire et ses mystères. En l'absence de documents officiels pouvant expliquer le nom de cette nappe d'eau, on se laisse volontiers captiver par les différentes légendes qui entourent ce lieu.


La moins improbable, et aussi la plus prosaïque, veut qu'à la suite de l'inondation de la plaine de Marnaz, un bourg de la vallée en contrebas, par les eaux du lac, les fidèles soient venus en procession bénir solennellement ce dernier. Une version plus répandue et plus poétique raconte: "Autrefois, les fées venaient y prendre leurs ébats. On cherchait de toutes façons à s'emparer au moins de l'une d'entre elles mais elles étaient si agiles qu'on ne pouvait y arriver.

Un jour, on eut l'idée de clouer un joli soulier sur un billon. Pendant que ces chausseurs d'un nouveau genre se tenaient soigneusement cachés dans les alentours, les mystérieuses fées vinrent comme de coutume danser sur les eaux et folâtrer sur le gazon. Leur attention fut bientôt attirée par le soulier qui luisait au soleil. L'une d'elles s'amusa à le chausser, et quand il fut bien lacé, les chausseurs accoururent et la prirent au piège avant qu'elle n'eut le temps de se remettre en liberté.

La voyant prise, ses compagnes lui crièrent en s'enfuyant: "Apprends (leur) tout à faire, le beurre et la tomme, sauf la mire et la coëta ." (La coëta est le sérac, obtenu en faisant cuire le petit-lait, et la mire le dernier résidu de cette cuisson).

LE LAC BENIT

Photos : Jacques NICOLE